L’association AMUKA asbl a assisté le jeudi 10 juin 2021 les victimes ayant perdu leurs habitations lors de l’éruption volcanique du Nyiragongo. Cette association composée des femmes ressortissantes de la province du Nord-Kivu vivant en Belgique justifie ce geste par le souci d’apporter du sourire aux personnes qui ont perdu des biens et qui se trouvent sans abris après cette catastrophe naturelle.
Selon Madame Zawadi Mangolopa Kavira qui a représenté cette association à Goma, cette assistance est arrivée à point nommé vu les conditions inhumaines que traversent plusieurs habitants de Goma et de Nyiragongo après le passage de ce volcan qui a tout ravagé.
Elle reste optimiste et espère que cette assistance va soulager tant soit peu les bénéficiaires bien que les besoins restent énormes.
« Nous venons d’assister les personnes qui avaient perdu leurs habitations le 22 mai dernier lors de l’éruption du volcan Nyiragongo. Cette assistance qui émane des femmes ressortissantes de notre province et qui vivent en Belgique est composée d’un kit très important et qui va soulager les bénéficiaires même s’ils ne peuvent pas répondre à tous leurs besoins. Ces mamans ont suivi les cris d’alarme de toute la population de Goma et se sont mobilisées pour apporter leur part et répondre un tout petit peu aux besoins des victimes. Comme les besoins sont encore énormes, nous sollicitons d’autres personnes de la bonne volonté à emboîter ce geste », a-t-elle déclaré.
Composée essentiellement des matelas, des couvertures, des pagnes, des casseroles, des bassins et autres biens de valeurs, cette assistance a été remise en majorité aux veuves et orphelins bien identifiés et victimes de l’éruption.
Un ouf de soulagement de la part des bénéficiaires qui ont reçu ces biens de tout cœur. Ils remercient l’asbl AMUKA qui a pensé à eux de loin.
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Pendant ce temps, la majorité des déplacés du volcan se trouvent déjà dans leurs domiciles respectifs après l’appel au retour lancé par l’autorité provinciale.
Ceux qui n’avaient pas perdu leurs ménages regagnent directement leurs domiciles tandis que ceux qui en avaient perdu restent à la disposition du gouvernement provincial en attendant des solutions palliatives soient trouvées.
Jonas KASULA depuis Goma
