La situation demeure préoccupante à Kamanyola dans le territoire de Walungu. Le constat est fait par le Journaliste Christian Bunani, joint ce mardi 04 octobre 20222 par la Rédaction de LABEUR.INFO.
« Aucune circulation sur la route nationale numéro 5. Boutiques, magasins, marchés et bureaux sont fermé. Les jeunes manifestent toujours et exigent la présence des autorités sur ce lieu », rapporte-t-il depuis Kamanyola sur l’entrée Ngomo.
Ce constat est corroboré par le président du Conseil de la jeunesse de Kamanyola. Moise Bahati Edam indique que les manifestants exigent le départ immédiat des militaires récemment affectés dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
« Nous sommes toujours dans la route. Nous poursuivons les manifestations jusqu’à ce que les autorités en place viendront échanger avec nous pour trouver une solution par rapport aux problèmes posés par les militaires installés ici. Nous avons des preuves et demandons le départ immédiat de ces militaires », déclare-t-il.
Ces manifestations sont consécutives au cas de meurtre d’un jeune cambiste qui serait fusillé par un militaire dans la soirée, puis plus tard « un militaire a été appréhendé par des jeunes patrouilleurs et lynché ». Depuis lors, la situation la tension est vive et les activités socioéconomiques paralysées.
Dans la foulée, apprenons que le Président de la commission sécurité à l’Assemblée provinciale est déjà à Kamanyola. Le député Albert Kahasha dit Foka Maike se serait déjà entretenu avec les manifestants qui semblent exiger plus ; « la présence du Gouverneur de Province ou de son Représentant, voir du Général de la 33ème région militaire ».
Espoir KAMBA
