Rédaction La Commission Diocésaine Justice et Paix, CDJP, Bukavu en collaboration avec la CDJP Cyangugu en République du Rwanda a lancé officiellement dans la ville de Bukavu un projet écologique dénommé “Bukavu Safi” ce mercredi 5 Juin 2024.
Les membres de la CDJP, autorités urbaines, confessions religieuse, acteurs sociaux, étudiants et autres invités ont été édifiés sur la gestion des déchets, la conversion écologique intégrale, l’encyclique Laudato Si, la loi de la protection de l’environnement et la communication non violente.
Ce projet arrive dans un contexte où la gestion des déchets est devenue une affaire très complexe dans l’ensemble des pays du monde, surtout dans ceux dits du tiers monde et/ou pays en voie de développement.
“Cette réalité n’épargne pas la RDC en général, la province du Sud Kivu et la ville de Bukavu en particulier. Cette dernière fait face à l’absence de politique connue, des stratégies de gestion durable des déchets à Bukavu et les constructions anarchiques qui accélèrent le niveau de gestion de l’environnement”, a lâché Gisèle Mulengezi, point focal du projet.
Dans son exposé, Justin Nkunzi, directeur a souhaité voir implication de la population des provinces concernées pour la réussite de ce projet à caractère environnemental.
Abordant l’aspect de la communication non violente, Justin Nkunzi a laissé entendre que la bonne communication verte peut facilement conduire à un résultat positif, d’où la nécessité d’y faire recours.
De son côté, Abbé Irakoze Hyacinthe, directeur de la CDJP Cyangugu (Rwanda) a brossé l’historique et les grandes lignes de la lettre encyclique du Pape François “Laudato Si” avec un accent sur la conversion écologique intégrale.
“La crise écologique a comme racine la perte des valeurs anthropologiques et il faudrait revenir sur les valeurs ancestrales, la responsabilité, les hypothèses fondamentales de la technologie et la conversion à une écologie intégrale”, a-t-il dit.
“Bukavu Safi” prévoit plusieurs activités dans différentes communes de la ville. C’est notamment des activités communautaires (Salongo), les séances de sensibilisation sur la bonne gestion des déchets, conférences sur le changement climatique, distribution des plantules d’arbres, semaines vertes, production des émissions radiophoniques, la conception d’une application d’alerte sur l’incivisme dans la gestion des déchets, etc.”
Patrick MAKIRO
