Le représentant délégué général des étudiants de l’Université Catholique de Bukavu, UCB, lance un message pacifique et de réconfort à ses camarades étudiants après les vives tentions qui se sont observées sur la coline inspirée de Karhale du mercredi 22 au jeudi 23 septembre 2021.
Dans une interview exclusive accordée à LABEUR.INFO, le RDGE de l’Université Catholique de Bukavu, Namegabe Muchanga appelle ses camarades étudiants au calme et à l’unité pour que la paix règne à Karhale.
Par ailleurs, il décline toute responsabilité des étudiants de l’UCB dans cette action de destruction méchante des bâtiments de certaines institutions sur cette colline comme le disaient certaines personnes « mal intentionnées ».
Il indique que c’est avec regret qu’il est entrain d’entendre par les voix officieuses des informations accusant les étudiants de l’Université Catholique de Bukavu, UCB, comme étant à la base des incidents qui ont emmaillé les bâtiments de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales et ceux de l’Université Officielle de Bukavu.
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Pour le RDGE, ce sont des personnes de mauvaise volonté qui veulent salir l’image de leur université car, les commanditaires des troubles sont à la colline de Karhale et veulent à tout prix créer une entorse en faisant porter le chapeau aux innocents.
« Nous n’avons pas engagé des conflits ni des combats entre nous et nos camarades. C’est nous qui sommes victimes en évaluant les dégâts. C’est une perte pour l’Université Catholique de Bukavu vu les dégâts enregistrés et qui causent l’arrêt momentané des cours. J’appelle les étudiants au calme et à vaquer à leurs occupations sans se venger pour redorer l’image d’un vrai étudiant. Et aux autorités de ne pas fermer les yeux mais de suivre de près cette situation afin de découvrir les vraies coupables et les sanctionner en conformité avec la loi », explique-t-il.
Précisons que, lors des échauffourées qui ont eu lieu dans la matinée de ce jeudi 23 septembre 2021 au campus de Karhale, plusieurs dégâts matériels et humains ont été enregistrés à l’Université Catholique de Bukavu. A titre d’exemples, les vitres ont été cassées, tableaux, portes et chaises endommagés, laboratoire saccagé et tant d’autres dégâts.
Disons que le calme est revenu en début de soirée après l’intervention des éléments de l’ordre.
Christian KAHASHA
