« Les petits morceaux des bois que l’on jette sur le gorille n’empêche pas celui-ci de poursuivre son trajectoire », cette citation décrit au mieux le périple qui a amené Dénis Kadima à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, en remplacement de Corneille Naanga, arrivé fin mandat.
Très critiqué, rejeté, diabolisé, etc. Ceci n’a pas suffit pour barrer la route à Kadima qui a procédé à la remise et reprise avec son successeur ce vendredi 29 octobre 2021.
Aussitôt, qu’il a pris le bâton de commandement de la centrale électorale, Dénis Kadima n’est pas resté muet par rapport à ce qui l’attend durant son mandat.
« Nous remercions l’équipe du président Nanga. Nous comptons sur tous les agents pour avoir des élections crédibles et transparentes. Mon équipe va engager toutes les parties prenantes pour que les élections ne soient pas la seule affaire de la CENI », a-t-il déclaré.
Par rapport aux doutes émis par certains acteurs sociopolitiques sur sa personne et son équipe.
« Il ne reste que deux ans. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous retrousser les manches. Nous sommes déterminés à travailler pour les élections dans les délais constitutionnels. La CENI doit investir dans ses ressources humaines », a renchéri le nouveau patron de la CENI.
Pour rappel, cette investiture intervient dans un contexte particulier où l’église catholique et l’ECC ne veulent pas entendre parler de Kadima.
Lors de son investiture, Fridolin Ambongo avait déclaré : « cela a été pour moi un moment de tristesse ».
Au-delà de ces confessions religieuses, des acteurs sociopolitiques prédisent une « crise politique » de suite du manque de consensus sur les animateurs de la CENI.
2023 c’est bientôt. « Seul le temps jugera les uns et les autres ».
Espoir KAMBA