Le comité international de la croix rouge sous délégation du Sud-Kivu et Maniema a tenu à Bukavu ce mercredi 30 mars 2022 une mâtinée d’échange sur le droit international humanitaire (DIH).
Cette activité a réuni une dizaine de professeurs et assistants qui dispensent le Cours de DIH dans des universités de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
Il était question de réfléchir avec ces enseignants sur la nécessité de la mise à jour des commentaires de la convention de Genève sur les droits humains surtout en temps de guerre ou de conflits, comme l’a souligné Claudine Mushobekwa Kalimba, conseillère Juridique Régionale du CICR en charge de la mise en œuvre du DIH en Afrique Centrale.
« On a estimé qu’il était bon qu’on actualise les commentaires de la convention de Genève sur le DIH parce qu’il y’a des évolutions. Nous voulons que les enseignants accèdent à d’autres outils d’enseignement en cette matière », a-t-elle indiqué.
Les participants à ces échanges ont loué cette initiative du CICR. Ils pensent qu’il était opportun d’échanger sur les commentaires de la convention de Genève, plusieurs années après son adoption.
« Nous avions été outillés sur le plan scientifique et technique. L’information nous a été donnée sur l’actualisation des commentaires de la convention de Genève et on nous a même formés sur l’utilisation de l’application qui permet la documentation sur le droit international humanitaire. Nous nous sommes engagés à contribuer au respect et à la vulgarisation du DIH à travers les enseignements que nous dispensons », a déclaré Shukuru Bagaya Guelord, Assistant du cours de DIH à l’Université Officielle de Bukavu (UOB).
Il est à noter que les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels sont des traités internationaux qui contiennent les règles essentielles fixant des limites à la barbarie de la guerre.
Ils protègent les personnes qui ne participent pas aux hostilités (les civils, les membres du personnel sanitaire ou d’organisations humanitaires) ainsi que celles qui ne prennent plus part aux combats (les blessés, les malades et les naufragés, les prisonniers de guerre).
Patrick MAKIRO
