Le centre Carter à travers le consortium AFEM, KJN, FMP et SOS IJM vient de tenir à Kavumu dans le territoire de Kabare ce mardi 21 février 2022, une Table ronde sur l’absence des mariages civils dans certains mariages et son impact dans la vie conjugale.
« L’absence des mariages civils : source des violences domestiques dans certains ménages à Kavumu dans le territoire de Kabare », c’est le seul thème au centre de ce forum qui a réuni ensemble des acteurs de la société et d’autres couches de la société sur cette question d’actualité dans cette partie du territoire de Kabare.
À en croire Sourire Muhigirwa, membre du consortium et chargée de suivi et évaluation à AFEM, cette activité rentre dans le cadre du projet “Campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la participation des femmes dans la gouvernance locale et la lutte contre les violences domestiques à Idjwi et Kabare” du programme Voix et Leadership des Femmes, VLF, financé par les Affaires Mondiales Canada et exécuté par le Centre Carter.
“Cette table ronde vise à contribuer à la réduction des violences domestiques à travers des actions de sensibilisation et de plaidoyer, particulièrement à Kavumu où le problème d’absence des mariage civil est source des violences domestiques dans certains ménages”, a-t-elle indiqué.
Au cours de cette Table ronde, des témoignages ont été donnés par les participants (Femmes et Hommes), dans le but de déplorer les cas des violences conjugales qui sont enregistrés dans leurs communautés suite à l’absence des mariages civils.
Ayant pris part à cette table ronde, le procureur de la République , Jean Baptiste Yumbu Colbert a fait savoir que les violences domestiques constituent des infractions punissables par la loi Congolaise.
Et face à la persistance de ces violences, la vulgarisation du Code de la famille et sa traduction en quatre langues nationales seraient une voie de sortie.
« Beaucoup de nos jeunes qui se marient maitrisent moins les obligations du mariage. Par exemple, les mariés se doivent amour et protection ainsi que fidélité ; soins et assistance. Dans la foulée, ils doivent tous deux contribuer à la charge du ménage”, a laissé entendre Jean-Baptiste.
Tout en émettant le vœu de voir le consortium poursuivre ces genres d’activités de sensibilisation au profit des communautés, les participants se sont engagés à combattre les formes des violences conjugales qui ne cessent de s’enregistrer dans leur territoire et combattre au plus haut niveau les inégalités entre Homme et Femme.
Patrick MAKIRO