« Disons non aux massacres à l’est de la République Démocratique du Congo car notre silence est un crime », c’est le thème au centre d’une conférence-débat qui a regroupé des jeunes et différentes couches de la population de la ville de Bukavu ce vendredi 30 avril 2021.
Sous l’initiative de Madame Naweza Bisimwa Marie-Royale, cette activité est intervenue dans le but de compatir avec les victimes des massacres à l’est du pays.
Les participants ont été sensibilisés sur la nécessité de briser le silence face aux tueries et massacres enregistrés à Beni, Butembo, Ituri, Kalehe et Minembwe ainsi que sur la création d’une caisse de solidarité en faveur des populations touchées par cette calamité au pays.
Maître Archimède Karhebwa, facilitateur du jour, pense que « trop c’est trop ». Il annonce une série d’activités pour exiger le retour de la paix à l’est de la République Démocratique du Congo.
Au-delà de ça, « chacun de nous va sensibiliser pour voir si tout le monde peut contribuer même un dollar pour compatir avec ces populations meurtries ».
Maître Archimède Karhebwa indique que ces fonds pourraient être canalisés par des commissions ou structures crédibles, l’exemple de Charitas de l’église catholique.
Différents sous-thèmes étaient également développés aux cours de ces assises. C’est entre autres : « Je suis congolaise ou congolais les tueries, viols, massacres, viols et les pillages me concernent », un thème exposé par l’initiatrice de l’activité jour, Naweza Bisimwa Marie-Royale.
Pour rappel, depuis des décennies la partie est de la République Démocratique du Congo fait face à une insécurité accrue, caractérisée par l’activisme des groupes armés et des tueries de tout genre.
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