Rédaction Début ce mardi 04 mai 2021 à Bukavu d’un atelier sur le processus de cessation des hostilités au Sud-Kivu. Ces assises de 3 jours, soit du mardi 03 au vendredi 06 mai 2021 ont pour objectif de renforcer, en bonne intelligence et synchronisation avec les autorités provinciales et centrales, le processus de réappropriation communautaire et étatique de la paix au Sud-Kivu.
Le Coordonnateur provincial de la Commission Interprovinciale de l’Appui à la Sensibilisation, Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire, CIAP-DDRC en sigle, au Nord et Sud-Kivu justifie ces assises par le souci de mettre définitivement un terme aux hostilités dans les territoires d’Uvira, Mwenga et Fizi dans la province du Sud-Kivu.
« Ca fait presque 8 mois depuis que l’on avait fait Muresa 2. On a observé quelques mois d’accalmie malheureusement les hostilités ont repris dans les hauts plateaux et dans la plaine de la Ruzizi. Il était donc plus qu’important de faire une évaluation », a déclaré Clovis Munirhe Maheshe.
Il indique que la nouveauté de ces assises consiste au caractère dynamique des conflits dans la province : « Il y’a des évènements qui sont enregistrés chaque jour dans le Kivu. Pour votre information, il y’a des groupes armés qui ont été créés après Muresa 2. C’est donc une occasion pour les inviter et les intégrer aussi dans la dynamique (DDRC). Durant les trois jours, nous allons les recadrer et rappeler à toutes les parties prenantes leurs engagements », a expliqué Clovis Munirhe Maheshe.
Byiringiro Robert est représentant des Twigwaneho et un des participants à ces assises, pour lui, c’est une occasion pour restaurer la paix et la confiance entre les populations dans ces trois territoires.
« Nous espérons que nous allons réfléchir sur comment restaurer la paix et la confiance entre tous les congolais des territoires d’Uvira, de Fizi et de Mwenga, cela passe par le respect des accords signés à Muresa », a-t-il dit.
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu a salué ces assises. Il a appelé les autres groupes armés qui « trainent encore le pas à déposer les armes ».
Pour rappel, au mois de septembre 2020, plus d’une centaine de représentants des groupes armés dans la province du Sud-Kivu avaient pris l’engagement de cesser avec les hostilités et d’intégrer le processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire, DDRC en sigle.
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