Une usine de fabrication des aliments pour les poissons et volailles a été inaugurée ce mardi 02 mars 2021 à Bukavu. L’objectif est de lutter contre la sous-alimentation, la malnutrition et la carence en protéine animale dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo.
Selon le coordonnateur de l’Association Action d’Encadrement des Femmes et des Jeunes Visionnaires pour le Développement, AEFJVID, qui exécute ce projet, cette unité se veut de répondre au défis du manque d’aliments de qualité par les pisciculteurs et autres éleveurs en province.
« Après plusieurs essais, de la pisciculture ordinaire où le manque d’aliments de qualité a constitué un grand défis rendant impossible la production à grande échelle. Nous étions obligés d’en acheter au Brésil à l’aube de la décennie 2010-2018. L’approvisionnement de l’étranger n’ayant pas satisfait au besoin local, nous avons ouvert une autre voie notamment en se formant auprès des organisations spécialisées au Brésil et en Chine sur la production des aliments pour batail (poisson, volaille,…). C’est ainsi que depuis 2019, nous sommes à l’œuvre et sommes entrain d’acquérir l’expérience nécessaire pour la production d’aliments pour poisson à grande échelle », a déclaré John Pole pole, coordonnateur de l’AEFJVID.
L’AEFJVID rassure la communauté qu’avec ses nouvelles machines, elle est capable de produire et de sécher les aliments sans recourir au soleil, et cela, à hauteur de cinq tonnes dans dix heures.
John Polepole invite les éleveurs des lapins, pigeons, porcs, chats, Chiens, Chèvres, vaches,… à s’approprier les aliments produits par son entreprise, située dans les installations de la Société Nationale des Chemins de fer au Congo, SNCC, au Beach Muhanzi.
Le lancement officiel des actions de cette entreprise a été fait par le Ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage qui a encouragé cette initiative.
« Le gouvernement provincial s’engage à accompagner ce projet qui va concrétiser la vision du Chef de l’Etat », a déclaré Marcelin Amani Bahaya.
Rédaction
