Le commerce illégal des animaux sauvages, comme les pangolins et les éléphants, est un problème grave en Afrique. Les cartels, principalement composés de Camerounais et de Nigérians, exploitent les ports de Douala et de Lagos pour expédier les pangolins vers l’Asie. D’autres routes passent par le Tchad et le Soudan pour atteindre les marchés arabes. Les pangolins sont capturés en nombre alarmant en Afrique centrale, menaçant leur survie.
Pour contrer ce fléau, il est crucial non seulement d’interdire le commerce international des défenses d’éléphants et des écailles de pangolins, mais aussi de prioriser la protection des espèces en voie de disparition comme le pangolin et l’éléphant, inscrits sur la liste rouge de la CITES. Sensibiliser le public, augmenter le financement des enquêtes sur la criminalité liée à la faune sauvage, et renforcer la coopération entre les forces de l’ordre sont des mesures essentielles.
Les partenaires internationaux doivent fournir des fonds et des formations pour élaborer et mettre en œuvre des politiques efficaces contre le trafic d’espèces sauvages. Ces actions peuvent encourager l’engagement mondial nécessaire pour mettre fin à ce trafic destructeur, tout en réduisant la demande en démystifiant les prétendues propriétés médicinales attribuées à ces animaux.
Malheureusement, le trafic de pangolins a augmenté de manière alarmante en Afrique ces dernières décennies, mettant en péril leur survie. Les éléphants d’Afrique ont également subi des pertes dramatiques, avec une diminution de 80 % de leurs populations au cours des dix dernières années en raison du braconnage intensif pour l’ivoire.
Bien que des régulations strictes soient en place, comme l’inscription des pangolins et des éléphants à la CITES, des lacunes persistent, notamment en Chine où certaines pratiques médicinales continuent d’utiliser des écailles de pangolin. Il est crucial de renforcer ces protections et de redoubler d’efforts pour sauvegarder ces espèces emblématiques de la faune mondiale.
Ignace BONANE avec EAGLE-Togo