Un vent inédit souffle sur la classe politique congolaise ; la transition entre la coalition FCC-CACH et l’union sacrée de la république. Cette transition est marquée par l’adhésion de certains collaborateurs proches de l’ancien président de la république à l’union sacrée, vision actuelle du Chef de l’Etat qui a rompu la coalition FCC-CACH.
Lambert Mende Omalanga, ancien ministre de la Communication sous l’ère Joseph Kabila et longtemps porte-parole du gouvernement congolais, s’est entretenu pendant près d’une heure avec le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi ce mercredi 06 janvier 2021.
Si aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre stupéfaite, nombreux sont ceux qui parient sur l’adhésion prochaine de l’autorité morale du regroupement Convention des Congolais unis, CCU, et Alliés à l’union sacrée.
Certaines indiscrétions renseignent que Lambert Mende serait porteur d’un mémo rédigé par les neuf élus de son regroupement politique.
« Ayant trouvé satisfaction après leurs échanges avec le Chef de l’Etat, Mende doit désormais dresser aux élus de la CCU le compte-rendu de la rencontre, avant d’officialiser son ralliement à l’Union sacrée », indique une certaine opinion.
Par ailleurs, une autre estime que les échanges entre Lambert Mende et Félix-Tshisekedi ont porté sur les lignes maritimes congolaises, Mende étant Président du Conseil d’Administration. Si tel est le cas, pourquoi maintenant ?
Face aux enjeux politiques actuels de tout bord et l’appétit du pouvoir qui caractérise l’homme politique congolais, nombreux sont ceux qui n’avalisent pas cette version des faits.
Certes, la bateau de de l’union sacrée a déjà levé l’encre, ceux qui font encore semblant seront peut-être courageux pour déclarer leur adhésion à l’union sacrée à l’informateur désigné récemment par le Chef de l’Etat.
Dans ce marathon, le temps est maître de tout. « Un adversaire politique n’est pas un ennemi ; c’est un partenaire du débat démocratique », écrit Marie Ségolène Royal. Pour dire, avec l’union sacrée, tout est possible.
Ignace BONANE
