Rédaction Deux ans après la prestation de serment du Président Félix-Antoine Tshisekedi, certains analystes et acteurs politiques de la ville de Goma au Nord-Kivu dénoncent la cacophonie qui, selon eux, règne au sommet de l’Etat, pendant cette période, où le 1èr ministre agit de son gré et semble être en contradiction avec le président de la république.
Dans une interview avec labeur.info Kakule Saa Sita, député provincial et cadre du mouvement social, MS en sigle, indique que cette cacophonie a commencé à s’observer dès l’avennement de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête de la nation.
Celui-ci estime que deux ans après, le bilan le bilan est critique et il ne cache pas son pessimisme pour les trois prochaines années.
« Les animateurs des hautes institutions du pays semblent être dans un jeux de ring, où chacun se réveille et bosse ses biceps pour tirer sur telle ou telle autre autorité. Et cela, depuis que le président actuel est au pouvoir. Les deux ou trois autres années restantes nous doutons qu’il réussisse. Hier, c’était la cacophonie FCC-CACH, rien n’a marché pendant cette cacophonie et après, il est venu le limogeage du bureau Mabunda à l’assemblée nationale et cela n’a pas aidé la république à quelque chose », regrette-t-il.
Quant au refus du premier ministre de présenter sa démission, Saa Sita fustige ce qu’il qualifie de jeux de « ping pong » au sommet de l’Etat.
« Ilunga Ilunkamba et son équipe doivent tomber. Ils n’ont pas raison d’être. Par ailleurs, comme c’est un ring et s’il a bien bossé ses biceps, il peut renverser la tendance », renchérit-il.
Le gouvernement Ilunkamba est visé par une motion de censure, soutenue par les députés de l’Union sacrée de la république, nouvelle coalition politique du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Nommé au mois de mai 2019 par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sur proposition de la famille politique du Sénateur à vie Joseph Kabila, le premier ministre aurait refuser de présenter sa lettre de démission, telle que souhaitée par ceux qui se réclament de l’union sacrée.
Jonas KASULA depuis Goma
