Le député provincial du Nord-Kivu Prince Kihangi dresse une analyse par rapport à la réalité quotidienne du citoyen congolais.
Cet élu de Walikale parle en globalité de toute la vie sociale du citoyen congolais et ce, sur tous les plans et domaines de la vie.
Premièrement, Prince Kihangi s’interroge sur qui « confier, dans un colis, l’image de la République Démocratique du Congo pour être vendue au marché mondial » ?
Et poursuit : « Non, l’image de la République Démocratique du Congo ne se vend pas au marché mondial d’images des États ».
Et en cette révolution, l’élu de Walikale fait savoir que « l’image de la RDC se vend dans le Mayangose en Territoire de Beni. Elle se vend aussi à Chanzu, Chengerero et à Runyoni dans le Rutshuru. C’est dans les carrières et sites miniers de WALIKALE et de la République que l’image du pays se vend », révèle-t-il.
Et en suite, prince Kihangi parle « d’une image de la République se vend aussi bien par la SNEL et la REGIDESO dans la fourniture de l’eau et l’électricité aux citoyens congolais. C’est à travers l’accès des femmes et enfants aux soins de santé que la République vend son image. Celle-ci a été vendue au stade de football de Casablanca au Maroc ».
Cette fois-ci, Kihangi peint un tableau sombre et estime que : «C’est dans les milieux carceraux (prisons et cachots) que l’image de la République est vendue. C’est à l’Assemblée nationale, devant les cours et tribunaux que l’image de la République se vend. C’est dans le plat du citoyen congolais, matin, midi et soir et dans les rues de Kinshasa que l’image de la République se vend ».
Et au finish, cet élu du Nord-Kivu et cadre du parti politique COFEDEC, cher à Filia Tshipasa conclut en disant que : « La liberté d’expression à tous et le respect des droits humains vendent mieux l’image de la République Démocratique du Congo. Bref, l’image du pays se vend au pays, dans les coins et recoins de la République, et non étalée sur le marché mondial », conclut-il.
Jonas KASULA depuis Goma
