Les milliers des femmes congolaises et organisations d’accompagnement des droits des femmes émettent le vœu de voir le président de la république démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo faire un choix historique, celui de nommer une femme à la tête du prochain gouvernement.
Ces avis se font entendre en cette période, où la formation de la nouvelle équipe gouvernementale est en gestation après la démission de celui dirigé par Ilunkamba.
La femme à la primature ne serait-il pas une panacée pour faire sortir la RDC dans le gouffre et assoir une véritable union sacrée de la nation à côté du président de l’union Africaine ?
Une certaine opinion pense que le président Tshisekedi est devant un coup franc bien placé pour prouver techniquement à toute l’Afrique ce que veut dire « faire la promotion du leadership féminin ».
Actuellement, 13 femmes sont cheffes de gouvernement dans le monde, dont 3 en Afrique.
Il s’agit notamment de la Togolaise Victoire Tomégah-Dogbé âgée de 61 ans nommée Première ministre le 28 septembre 2020 par le président Faure Gnassingbé, la Gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda, 56 ans, nommée le 16 juillet 2020 et Saara Kuugongelwa, 53 ans, qui dirige le gouvernement namibien.
A noter que jusqu’à présent, l’histoire retient 93 Premières ministres qui ont exercé à travers le monde, dont 15 dans le continent d’Afrique.
Patrick MAKIRO