Après l’invalidation de 82 députés aux législatives nationales et provinciales par la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, des réactions vont dans tous les sens.
Pour Nicolas Kyalangalilwa, Président Fédéral du parti Politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, LGD, la CENI a reconnu qu’il y a eu fraude pour les opérations électorales du 20 Décembre 2023.
Dans un communiqué rendu public vendredi 5 Janvier 2024, Nicolas Kyalangalilwa pense que comme la CENI vient de sanctionner 82 candidats et d’annuler les scrutins dans plusieurs circonscriptions, il n’est donc plus question de prouver un fait qui est vérifié et vérifiable.
“Il n’en reste pas moins des inquiétudes cependant. La CENI maladroitement de circonscrire l’étendue ainsi que la fraude, en la présentant comme des faits isolés. Cependant, tout le monde sait que les phénomènes de bourrage d’urnes, de monnayage des voix et des possessions des machines DEV étaient généralisés et systémiques : les rapports d’observations électorales l’attestent. La question est de savoir pourquoi la CENI veut cacher des faits qui sont apparents? Qui essaye-t-elle de protéger ? Comme le dicton dit: “est voleur celui qui est pris. Le voleur qui n’est pas pris passe pour un honnête homme”, il est plus qu’évident pour n’importe quel observateur que ce processus de fraude a été planifié au travers un réseau. Est-ce d’une manière institutionnelle?”, s’interroge-t-il.
Pour cet acteur politique, la CENI doit s’expliquer sur son rôle dans cette fraude systématique et à grande échelle.
” S’il s’agit d’un réseau mafieux officieux au sein de la CENI ou de l’USN. Les responsables doivent être dénichés et poursuivis. Cela passe par des procès à l’encontre de ces 82 candidats identifiés comme membres de ce réseau. La lumière doit être faite pour éviter que ces bêtises ne se répètent dans le futur. Assistons-nous à une mise en scène ? Des règlements de compte?”
Abiud Olinde
