Bukavu, le 12 juillet 2024 – Jean-Louis Byamungu, candidat sénateur, a répondu vigoureusement à l’organisation de la société civile, la Maison de la Laïcité de Kinshasa, suite à leur interpellation concernant le port du chapelet par Vital Kamerhe au Perchoir de l’Assemblée Nationale.
Dans une lettre ouverte adressée à l’organisation, Byamungu défend ardemment le droit de Kamerhe à exprimer publiquement sa foi catholique, qualifiant toute critique de politico-spirituelle comme étant hors de propos.
« Tenez-vous bien que l’Esprit appelle à l’Esprit, la Dévotion appelle à la Dévotion, la Politique appelle à la politique et la science appelle à la science », écrit Byamungu, soulignant que le port du chapelet par Kamerhe est un symbole de sa résilience, charité, pardon et patriotisme.
Il fait référence à des articles précédents et des interviews où Kamerhe a explicitement exprimé sa foi et sa dévotion à la Vierge Marie, renforçant ainsi son engagement spirituel.
Byamungu critique également la prétention de la Maison de la Laïcité de Kinshasa à juger la foi de Kamerhe, affirmant que « aucune règle humaine ne peut déroger à sa foi qu’il témoigne avec ferveur matin et soir ».
Il souligne que la foi de Kamerhe ne peut être dissociée de son engagement politique et que sa réussite dans ses fonctions politiques est intrinsèquement liée à sa foi profonde.
Byamungu exprime son admiration pour le courage de l’organisation à soulever une question aussi délicate, tout en prévenant d’une réponse ultérieure si la controverse persiste. « Sentiments patriotiques », conclut-il.
Cette réponse de Jean-Louis Byamungu suscite déjà des réactions diverses dans les cercles politiques et religieux, alimentant un débat intense sur la relation entre la foi personnelle et la vie politique en République Démocratique du Congo.
Espoir Kamba
