Rédaction Dans la plaine de la Ruzizi, plus précisément à Kamanyola, un récent incident a causé la mort de deux hommes et blessé quatre autres dans des actes de violence où leurs organes génitaux masculins ont été mutilés. La police chargée de la prévention des violences a finalement pris la parole sur cette affaire ce mardi 23 Juillet 2024.
En l’espace de deux mois, deux décès ont été signalés ainsi que quatre cas de blessures graves résultant de l’élargissement forcé des organes génitaux masculins par des femmes, dans les localités voisines de Luvungi et Kamanyola, situées dans le Sud-Kivu.
Madame Fatuma Malongue, commandante chargée de la protection des enfants, des familles et de la prévention des violences basées sur le genre dans la région, a qualifié ces actes d’infractions graves. Elle a souligné que même la Bible condamne de telles pratiques nuisibles perpétrées par des femmes contre les organes génitaux masculins.
Elle a ajouté que ce nouveau phénomène de violence nécessite une réponse ferme. Selon elle, les hommes victimes devraient se tourner vers les autorités locales pour obtenir des conseils, une orientation et des mesures disciplinaires appropriées pour les couples impliqués.
À Kamanyola, deux hommes ont perdu la vie après avoir été violemment agressés au niveau de leurs organes génitaux par leurs épouses. À Luvungi, une femme a mordu son mari aux lèvres, tandis que trois autres hommes ont subi des blessures similaires lors de disputes avec leurs partenaires.
La situation reste préoccupante dans cette région, avec un appel à une intervention sérieuse pour mettre fin à de tels actes de violence.
Christian BUNANI
