Quelques jours après le massacre d’environ 57 personnes dans les villages de Boga et Tchabi dans le territoire d’Irumu en Ituri par des combattants des Forces démocratiques alliées, ADF, le gouverneur militaire Johnny Luboya est sorti de son silence. Celui-ci estime qualifie cet acte d’une tentative d’humiliation vis-à-vis des autorités militaires.
L’homme qui dirige la province de l’Ituri dans le cadre de l’état de siège décrété par le Chef de l’Etat rassure que des tels cas ne se produiront plus.
« Il y’a des gens qui pensent qu’ils peuvent encore nous humilier en faisant ce qu’ils ont fait à Tshabi et à Boga. Mais rassurez-vous, ça va s’arrêter », dit-il d’un ton ferme.
A l’autorité provinciale de poursuivre.
« Il fallait qu’on évalue un peu la situation. Il fallait qu’on connaisse ce qu’on appelle la valeur opérationnelle, on allait monter en puissance petit à petit. Là, nous avons presque toutes les équipes, c’est-à-dire, le nouveau commandant région, tous ses adjoints sont arrivés, le commissaire divisionnaire adjoint est là, je pense que lui aussi est presque complet, l’auditeur est arrivé aussi. Le commandant secteur aussi est arrivé, donc je pense que toute l’équipe est là. Et nous allons comme ça évoluer graduellement, et on va nous renforcer en personnel d’ici là », a rassuré le lieutenant-général Jonny Luboya.
Pour rappel, la nuit du dimanche au lundi dernier, des ADF ont signé une attaque dans les villages de Bogba et Tchabi faisant au passage au moins 57 morts. Cette situation avait soulevé des questionnements dans le chef de l’opinion nationale et internationale.
« Comment peut-on enregistrer un tel désastre en plein état de siège ? Quid de l’efficacité de cette mesure ? N’est-ce pas un sabotage pire et simple de ces assaillants ? Quelle issue peut-on espérer de cette légalité de crise ? ».
Certes, avec les assurances de Johnny Luboya, il y’a lieu d’espérer à une riposte des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, pour endiguer complètement le phénomène groupes armés dans cette partie du pays.
Rédaction